La situation politique en Tunisie prend une tournure tendue avec l’arrestation de Riadh Ben Fadhl, coordinateur général de Al Qotb, sous les accusations de blanchiment d’argent. Les détails de cette affaire complexe suscitent des questions sur la transparence des procédures et l’intégrité des enquêtes.
Selon Mohamed Ali Ghrib, membre de la défense de Riadh Ben Fadhl, la garde à vue de cinq jours se base sur des accusations de blanchiment d’argent, autorisée par la brigade d’enquête de la Garde nationale de l’Aouina. L’interrogatoire aurait porté sur des acquisitions faisant l’objet d’une enquête approfondie depuis plusieurs années par la sous-direction des recherches économiques.
Ghrib affirme que les procédures liées aux appels d’offres ont été strictement respectées, contestant ainsi les motifs de l’arrestation.
Riadh Ben Fadhl, arrêté le 14 novembre 2023, est membre éminent du parti Al Qotb. Le parti dénonce cette arrestation comme une tentative d’intimidation des opposants, laissant planer l’accusation de tentative de répression politique.
Cette arrestation soulève des interrogations sur l’indépendance de la justice et alimente les débats politiques en Tunisie. Alors que la lutte contre le blanchiment d’argent est cruciale, des voix s’élèvent pour s’assurer que ces mesures ne sont pas détournées à des fins politiques.
L’affaire Riadh Ben Fadhl souligne les tensions politiques actuelles en Tunisie. Qu’en pensez-vous ? Croyez-vous que cela aura un impact sur l’avenir politique du pays ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
