Selon des données provisoires publiées par le ministère des Finances, le déficit budgétaire de l’État a atteint 1,32 milliards de dinars à la fin du troisième trimestre 2023, une réduction significative de 65% par rapport à la même période de l’année précédente où il s’élevait à 3,764 milliards de dinars. Toutefois, malgré cette amélioration, le projet de loi de finances rectificative prévoit une augmentation de 44% du déficit budgétaire pour l’ensemble de l’année 2023 pour atteindre 12,288 milliards de dinars, contre 8,506 milliards initialement prévus.
Les recettes fiscales de l’État ont enregistré une croissance de près de 10% pour atteindre 28,378 milliards de dinars au terme des neuf premiers mois de l’année. Cette somme se compose principalement d’impôts directs, représentant 11,995 milliards de dinars et d’impôts indirects équivalant à 16,382 milliards de dinars.
Parmi les impôts directs, la majeure partie provient des impôts sur le revenu, notamment sur les salaires, ainsi que des impôts sur les sociétés non pétrolières et pétrolières. Les recettes issues des impôts indirects sont principalement tirées de la TVA, des droits de consommation et des droits de douane
Les dépenses du budget de l’État ont augmenté de 2,5% pour atteindre 31,799 milliards de dinars à la fin du troisième trimestre. Plus de la moitié de ce total a été consacré au paiement des salaires de la fonction publique. D’autres postes de dépenses notables incluent les dépenses d’interventions, les intérêts de la dette, les dépenses d’investissement et les dépenses de gestion.
