Appel à l’Abolition du Décret 54 : Le Cri du Cœur du Syndicat des Journalistes Tunisiens

A l'occasion de la journée de solidarité avec les journalistes emprisonnés, ce lundi 27 mai 2024, le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), Ziad Dabbar, a qualifié les journalistes détenus de "prisonniers de la presse et de l'opinion". Il a affirmé que cette étiquette est un honneur indélébile.

A l’occasion de la journée de solidarité avec les journalistes emprisonnés, ce lundi 27 mai 2024, le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), Ziad Dabbar, a qualifié les journalistes détenus de “prisonniers de la presse et de l’opinion”. Il a affirmé que cette étiquette est un honneur indélébile.

Dabbar a souligné que la majorité des journalistes incarcérés ont été détenus en vertu du décrié Décret 54, qu’il a décrit comme un outil de déstabilisation de la scène médiatique en période électorale sensible. Il a appelé à la fin de son application.

“Les représentants des familles des prisonniers et leurs avocats sont chez eux ici, dans notre maison syndicale, qui a toujours été un espace de liberté et de lutte contre les injustices”, a-t-il déclaré.

Le président du SNJT a insisté sur le fait qu’il est impossible de faire des distinctions entre les collègues incarcérés, quelles que soient les natures des médias pour lesquels ils travaillent ou leurs affiliations politiques et idéologiques. Le seul critère pertinent, selon lui, est qu’ils sont victimes de persécution, d’injustice et d’emprisonnement en raison de leurs contenus journalistiques, positions et opinions.

Il a rappelé que la défense des journalistes par le syndicat est fondée sur les valeurs qui ont présidé à sa création et sur le devoir de solidarité journalistique inscrit dans le code de déontologie de la profession.

Dabbar a réaffirmé que toutes les actions du syndicat en faveur de la liberté de la presse et des collègues détenus sont prises de manière indépendante et militante. Il a assuré que le syndicat ne cédera à aucune pression, ni à aucune tentative de déstabilisation ou de manipulation, et continuera à agir en tant que syndicat militant, et non comme un parti politique ou un instrument au service de quelque groupe que ce soit.

Il est à rappeler que plusieurs journalistes tunisiens sont actuellement en détention. Certains d’entre eux ont été incarcérés en vertu du Décret 54, en raison de leurs déclarations médiatiques, positions et opinions.

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