L’industrie de la céramique en Tunisie a récemment fait face à des défis économiques, avec la société Moderne de Céramique, SOMOCER, annonçant des résultats inquiétants pour le troisième trimestre de 2023. Cette révélation de chiffres clés offre un aperçu des difficultés auxquelles l’entreprise est confrontée, ainsi que des implications potentielles pour l’économie nationale.
Au cours de cette période, SOMOCER a enregistré une baisse significative de son chiffre d’affaires global, avec une réduction de 10,35% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette baisse est attribuée à une conjoncture sectorielle particulièrement contraignante.
Les ventes sur le marché local ont également subi un déclin, avec une baisse de 3,02%. Cette situation reflète les défis auxquels le secteur de la céramique est actuellement confronté sur le marché intérieur tunisien.
Cependant, l’impact le plus marquant réside dans la chute vertigineuse des ventes à l’export, qui ont connu une baisse de 51,76%. Malgré cette situation préoccupante, SOMOCER prévoit de tenter de récupérer une partie de cette perte au cours du dernier trimestre de l’année. Les chiffres du dernier trimestre seront cruciaux pour évaluer la capacité de l’entreprise à rebondir.
La production de céramique au 30/9/2023 a également enregistré une légère baisse de 0,38% par rapport à la même période en 2022, soulignant la pression exercée sur le secteur.
Cependant, il convient de noter que les investissements de la période ont augmenté de manière significative, avec une hausse de 102,78%, atteignant 4,346 millions de dinars tunisiens (MDT) comparé à 2,143 MDT au 30/09/2022. Cette augmentation des investissements peut être vue comme un signe d’optimisme malgré les défis actuels.
Les engagements bancaires de SOMOCER au 30/09/2023 se sont établis à 74,032 millions de TND, marquant une légère baisse de (-3,59%) par rapport à la même période de 2022. Les dettes à long et moyens termes représentent 37,27% du total des engagements.
Cette situation de SOMOCER met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises tunisiennes, en particulier dans un contexte économique difficile. Elle souligne également la nécessité de repenser les stratégies pour soutenir l’industrie de la céramique en Tunisie.
Le dernier trimestre de 2023 sera crucial pour SOMOCER et pourrait déterminer l’avenir de l’entreprise ainsi que son impact sur l’économie du pays. Les défis et les opportunités qui se présentent sont nombreux, et la manière dont l’entreprise y fera face sera suivie de près.
Quelle est votre opinion sur ce sujet ? Pensez-vous que les difficultés de SOMOCER auront un impact sur l’avenir de l’industrie de la céramique en Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
