L’Afrique se profile comme un pivot majeur du futur économique global, attirant l’attention des grandes économies mondiales cherchant à étoffer leur rayonnement international. Parmi elles, l’Arabie Saoudite s’est distinguée au cours des années récentes en se hissant au rang des principaux investisseurs sur le territoire africain.
Lors de l’ouverture de la Conférence économique saoudo-arabo-africaine récemment tenue à Riyad, les autorités saoudiennes, avec le Fonds saoudien pour le développement (FSD) en première ligne, ont annoncé avoir scellé une série d’accords d’investissements significatifs avec l’Afrique, pour un total de 533 millions de dollars.
Outre cette annonce, Riyad a également manifesté sa détermination à renforcer et diversifier ses investissements en Afrique, notamment dans des domaines clés comme les minerais stratégiques, l’énergie, l’éducation et l’agriculture.
Le ministre saoudien de l’Investissement a souligné que le royaume dispose d’une solide position financière, avec un fonds souverain national de 700 milliards de dollars, une large part de cette somme étant réservée aux investissements majeurs sur le sol africain.
Malgré un portefeuille d’investissements en Afrique déjà conséquent, évalué à 75 milliards de dollars, le ministre a estimé que ces chiffres demeuraient en dessous des capacités d’investissement presque illimitées de l’Arabie Saoudite. Il a souligné que les montants actuels ne représentent qu’une partie infime du potentiel d’investissement abordé lors de la conférence.
Par ailleurs, les responsables saoudiens ont exprimé leur disposition à soutenir plusieurs pays africains dans leurs efforts de restructuration de la dette.
