Chiffres chocs : les maladies les plus mortelles en Tunisie dévoilées

Les résultats d'un rapport annuel sur les décès en Tunisie pour l'année 2021 ont montré que les maladies cardiaques et vasculaires, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète étaient parmi les principales causes de décès en Tunisie en 2021.

Mohamed Ali ben ahmed - journaliste

Les résultats d’un rapport annuel sur les décès en Tunisie pour l’année 2021 ont montré que les maladies cardiaques et vasculaires, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète étaient parmi les principales causes de décès en Tunisie en 2021.

Ces causes sont survenues après la COVID-19, qui a été en tête de liste des facteurs de mortalité.

La directrice générale de l’Institut national de la santé, Hajer Sarkhi, a indiqué que la COVID-19 a été responsable de 31% des décès, suivie des maladies cérébrales, cardiaques et vasculaires avec 8,7%, selon la directrice générale de l’Institut. Le diabète a causé 7,7% des décès, suivi des maladies coronariennes avec 4,7%.

Sarkhi a déclaré à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) que l’année 2021, marquée par une large diffusion du virus corona, a enregistré une augmentation du nombre de décès de 42% à 48% par rapport au taux de mortalité annuel moyen (sur cinq ans).

Elle a expliqué que le taux de couverture dans le rapport annuel pour l’année 2021 (c’est-à-dire la disponibilité d’un certificat médical indiquant les causes de décès) était de 71%, contre 41% en 2017 et 61% en 2020.

Elle a ajouté que le ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, prévoit de lancer un projet permettant à chaque médecin de coder les cas de décès, ce qui permettra d’accéder à des statistiques précises.

Un atelier a eu lieu hier à Tunis à l’initiative de l’Institut national de la santé en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la population, consacré à la présentation des résultats du rapport.

L’atelier a porté sur la mise à jour du cadre juridique du système d’information sur les causes de décès en Tunisie, notamment le rôle du cadre juridique, en particulier la loi n°1043 de 1999 régissant le certificat médical de décès et les données qu’il doit contenir, ainsi que les amendements qui ont rendu obligatoire la déclaration des décès par certificat médical.

Les participants à l’atelier ont recommandé de mettre en lumière d’autres causes de décès telles que la santé des mères et de leurs nouveau-nés et des jeunes, afin d’améliorer les politiques de santé et la couverture au niveau régional.

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