Coup dur pour Alstom : 1500 emplois supprimés et réduction de sa dette en vue

Alstom, le géant français de la fabrication d’équipements ferroviaires, affronte des difficultés commerciales et financières notables. En réponse, la société a annoncé mercredi une stratégie drastique de réduction des coûts, qui se traduira par la suppression de 1 500 postes, soit 10% de ses emplois administratifs et commerciaux.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, Alstom vise à diminuer sa dette de 2 milliards d’euros d’ici mars 2025. Pour atteindre cet objectif, la société envisage une vente d’actifs et potentiellement une levée de fonds supplémentaire.

Le plan d’action comprend des cessions d’actifs estimées entre 500 millions et 1 milliard d’euros. Il propose également une amélioration de la performance opérationnelle en accélérant les délais de livraison. De plus, Alstom cherche à obtenir des commandes de grande qualité offrant une marge bénéficiaire plus significative.

La restructuration concerne également la direction de l’entreprise puisqu’une dissociation des rôles de président du conseil d’administration et de directeur général est prévue à partir de juillet 2024. Henri Poupart-Lafarge, PDG depuis février 2016, se limitera au rôle de directeur général, alors que Philippe Petitcolin, ancien DG de Safran, est pressenti pour prendre la présidence du conseil d’administration.

Au cours du premier semestre de son exercice décalé 2023/2024, Alstom a enregistré une légère croissance de son chiffre d’affaires de 4,9% pour atteindre 8,4 milliards d’euros. Son résultat net part du groupe est juste en équilibre, avec 1 million d’euros, comparé à une perte nette de 21 millions d’euros un an auparavant.

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