Le Directeur Général du Centre National de Vigilance Médicale, Riadh Daghfous, a confirmé ce samedi, 17 août 2024, que des mesures strictes de prévention contre les épidémies hautement contagieuses, telles que la variole du singe, nécessitent l’isolement des cas infectés.
Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), Riadh Daghfous a indiqué que les autorités sanitaires tunisiennes ont mis en place des zones spécifiques pour isoler les patients atteints d’épidémies en général, et de la variole du singe en particulier, en cas d’apparition.
Il a souligné que l’isolement est une mesure efficace pour contenir la propagation de l’infection.
Daghfous a précisé que la période d’isolement sanitaire varie de deux à quatre semaines. Cet isolement peut se faire à domicile ou à l’hôpital.
Les mesures préventives incluent principalement la rigueur en matière d’hygiène, l’utilisation d’objets personnels et la recommandation pour les individus présentant des éruptions cutanées de rester chez eux durant la période d’isolement.
Il a ajouté que l’apparition d’un nouveau variant de la maladie a conduit à une transmission accrue de l’homme à l’homme, alors qu’auparavant la transmission était principalement due au contact avec des animaux.
Le Directeur Général de la Vigilance Médicale a affirmé que le niveau actuel de propagation de la variole du singe n’a pas atteint celui de 2022, lorsque l’Europe avait enregistré des taux d’infection record.
Il a assuré que les équipes médicales suivent de près toutes les évolutions et que les équipes de santé surveillent attentivement les points de passage aux frontières.
Par ailleurs, Daghfous a souligné que la déclaration d’une urgence de santé publique par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), suite à la propagation de la variole du singe dans plusieurs pays africains, vise principalement à sensibiliser sur la gravité de cette maladie. Il a rappelé que l’OMS avait déjà émis une alerte similaire en 2022 concernant la variole du singe.
En revanche, Daghfous a averti que les rapports font état d’une augmentation du nombre de décès, posant ainsi un véritable défi sanitaire.
Les rapports indiquent un taux de mortalité oscillant entre 4 et 10%, un chiffre préoccupant pour les milieux de santé.
Concernant les types de vaccins, Daghfous a révélé qu’il existe trois types de vaccins, principalement destinés aux personnes ayant été en contact avec des patients infectés ou aux individus immunodéprimés.
Source : TAP
