À l’approche des élections locales en Tunisie, la première étape d’un processus électoral visant à redéfinir le modèle de gouvernance locale, les signes positifs se multiplient avec le nombre impressionnant de 7216 candidats retenus pour les élections du 24 décembre.
Le président de l’Instance supérieure indépendante des élections, Farouk Bouasker, a salué la participation des jeunes, soulignant que 23% des candidats ont moins de 35 ans. Cependant, malgré cette mobilisation apparente, le flou persiste autour des rôles des conseils locaux, régionaux, et des districts, suscitant des interrogations chez les jeunes.
Le décret présidentiel définissant le découpage électoral a fixé à 279 le nombre de conseils locaux et à 2 155 celui des circonscriptions pour ces élections. Pourtant, la jeunesse semble hésiter, laissant planer le doute quant à la compréhension du nouveau modèle de gouvernance locale.
La campagne électorale, débutant le 02 décembre, s’étalera sur trois semaines. Cependant, le président de l’Isie, bien que confiant dans les préparatifs logistiques, reconnait le risque de démobilisation, en particulier parmi les jeunes, soulignant les défis économiques et le chômage persistant à 15,8%.
Alors que la liste définitive des candidats sera publiée le 28 novembre, le flou persistant autour des rôles des conseils locaux inquiète. Les médias et l’Isie ont tenté d’expliquer, mais la complexité du processus reste un obstacle.
Les jeunes, notamment, semblent perplexes face à cette nouvelle gouvernance. La page officielle de l’Isie clarifie partiellement le rôle des conseils locaux, orientés vers le développement local, mais la nébuleuse persiste.
En dépit des efforts de sensibilisation, les jeunes demeurent partagés. La mise à jour du bureau de vote ne garantit pas nécessairement une participation effective. L’absence de décret précisant les objectifs des conseils locaux ajoute à la confusion.
Dans cette première étape cruciale, la Tunisie se trouve à un tournant. La sensibilisation des jeunes reste un défi, mais un défi qui pourrait déterminer la réussite de ce processus électoral et l’implication citoyenne dans le développement local.
