Endettement auprès du FMI: L’Afrique entre acharnement et résilience

Le contexte économique africain se caractérise de plus en plus par une dépendance accrue aux dettes externes, notamment celles contractées auprès de structures financières internationales comme le Fonds monétaire international (FMI), a affirmé le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. Jusqu’à 52 pays du continent, soit environ 40% du monde en développement, font en effet face à des enjeux significatifs liés à l’endettement.

Parmi les nations les moins endettées envers le FMI au 8 décembre 2023, on retrouve Sao Tomé & Principe, avec une dette totale de 24,8 millions de dollars. Djibouti, Lesotho, Guinée-Bissau et Cap Vert suivent respectivement avec des dettes montant à 31,8 millions, 32 millions, 41 millions et 50,7 millions de dollars.

Parallèlement, certains pays affichent un ratio d’endettement préoccupant, illustrant une dépendance croissante à l’égard du FMI. L’Égypte est à la tête du classement avec une dette s’élevant à 11,96 milliards de dollars, suivie de l’Angola (3,15 milliards de dollars), de l’Afrique du Sud (2,66 milliards de dollars), du Kenya (2,58 milliards de dollars) et de la Côte d’Ivoire (2,11 milliards de dollars).

Il est important de souligner que les pays africains allouent en moyenne quatre fois plus de leurs ressources pour le remboursement de leurs prêts que les États-Unis, et huit fois plus que les économies européennes les plus prospères.

Partagez
Leave a comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Avertissement de Copyright
Quitter la version mobile