Depuis le vendredi 13 septembre, la pâte à tartiner algérienne El Mordjene est interdite de vente en Europe, suscitant de nombreuses réactions.
La première cargaison a été bloquée au port de Marseille, et depuis, les spéculations vont bon train en l’absence de communication officielle.
Selon diverses sources médiatiques, la raison de cette interdiction est paradoxale : El Mordjene contiendrait du lait dans sa composition, un lait qui serait importé de France.
Cette décision a été prise en conformité avec la législation européenne, qui restreint l’importation de produits laitiers ou contenant du lait à certains pays spécifiques.
L’Algérie n’est pas sur la liste des pays autorisés à exporter ces produits vers l’Union européenne, comme le stipule le règlement UE 2021/405.
Le quotidien français La Provence a confirmé le samedi 14 septembre que les douanes françaises ont bloqué El Mordjene en raison de la présence de lait dans sa composition.
Le lait utilisé dans l’usine de la marque Cebon à Oran, où El Mordjene est produite, est en réalité de la poudre de lait importée de France et transformée en Algérie.
Cette situation pourrait avoir des répercussions sur le marché français, où El Mordjene avait déjà conquis un large public.
Initialement populaire auprès de la communauté algérienne en France, la pâte à tartiner avait rapidement gagné en notoriété, notamment grâce à la promotion par de nombreux influenceurs sur les réseaux sociaux. Elle était ainsi devenue un concurrent sérieux de la célèbre marque italienne Nutella.
L’interdiction d’El Mordjene soulève des questions sur les réglementations européennes et leurs implications pour les produits alimentaires importés.
Les consommateurs et les entreprises attendent avec impatience des clarifications et des solutions à cette situation complexe.
