Explosions au Liban : le Hezbollah promet une riposte inédite et foudroyante

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu le 19 septembre que son organisation avait subi un "coup sévère et sans précédent" dans l'histoire du Liban.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu le 19 septembre que son organisation avait subi un “coup sévère et sans précédent” dans l’histoire du Liban.

Les explosions meurtrières des appareils de transmission du groupe ont été attribuées à Israël, accusé d’avoir franchi toutes les lignes rouges.

Nasrallah a promis une riposte “terrible”.

Lors de son discours retransmis en direct, des avions israéliens ont survolé Beyrouth à basse altitude, provoquant des frayeurs parmi la population.

Selon Nasrallah, l’attaque israélienne visait à tuer jusqu’à 5 000 personnes en faisant exploser les bipeurs et talkie-walkies utilisés par les membres du Hezbollah. Les explosions ont causé la mort d’au moins 37 personnes et blessé 3 000 autres.

Enquête Interne et Solidarité

Nasrallah a annoncé l’ouverture d’une enquête interne pour élucider les circonstances de ces explosions. Il a également souligné que malgré les lourdes pertes, la base populaire du Hezbollah reste solidaire et déterminée à poursuivre le combat.

Le chef du Hezbollah a affirmé que la chaîne de commandement du groupe reste intacte et plus soudée que jamais, malgré les tentatives d’Israël de la déstabiliser.

Promesse de Rétribution

Accusant Israël d’avoir franchi tous les seuils de tolérance, Nasrallah a averti que l’État hébreu subirait une “terrible rétribution”. Toutefois, il n’a fourni aucun détail sur le moment, le lieu ou la nature de la riposte.

Réactions Internationales

L’attaque n’a pas été revendiquée par Israël, et le pays n’a pas commenté ces événements.

Cependant, l’incident survient alors qu’Israël a déclaré vouloir étendre ses opérations militaires à Gaza jusqu’à la frontière avec le Liban.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a insisté sur l’importance de sécuriser le retour des habitants du nord d’Israël déplacés par les affrontements transfrontaliers.

Le Liban a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, qualifiant l’attaque de “cyberterrorisme” et de “crime de guerre”.

Une enquête préliminaire indique que les appareils de communication avaient été piégés avant d’entrer au Liban et leur explosion aurait été déclenchée à distance.

Appels à la Désescalade

La Turquie, l’ONU, et les États-Unis ont mis en garde contre une escalade du conflit.

Le Président américain Joe Biden et le Président français Emmanuel Macron ont appelé à une résolution diplomatique.

Les chefs de la diplomatie française et américaine ont insisté sur la nécessité de désescalader les tensions pour éviter une guerre totale dans la région.

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