![[Etude] Plus de 80% des jeunes tunisiens s'intéressent au modèle de la franchise](https://tunibusiness.tn/wp-content/uploads/2023/12/Franchise-en-Tunisie-Percee-remarquable-et-attrait-croissant-au.jpg)
La pratique de la franchise a fait l’objet d’un sondage révélant son émergence positive en Tunisie. La cabinet d’expertise Wefranchiz a récemment partagé les résultats de son étude lors d’une session organisée au siège de The Dot.
Selon le baromètre de Wefranchiz, la perception du modèle de franchise a connu une augmentation significative au cours des sept dernières années, passant de 34% à plus de 83,5%. Les jeunes employés se sont avérés être particulièrement attractifs avec 81% des personnes âgées de 20 à 30 ans désirants entrer dans ce monde d’affaires simplifié.
Les femmes ont démontré un intérêt accru pour ce modèle d’affaires, avec 53% d’entre elles désireuses de se lancer dans la franchise. Selon l’étude, l’attrait pour la franchise est largement répandu parmi les moins de 50 ans, 79,1% des interrogés de cette tranche d’âge ayant une éducation supérieure.
Quant aux secteurs d’intérêt, la technologie a pris le dessus, suivie de près par l’industrie des cafés et salons de thé, les cosmétiques, les vêtements et les pâtisseries. Les participants ont tous convenu que la franchise joue un rôle clé dans la création d’emplois et l’amélioration de l’offre des produits et services.
Wefranchiz a mené cette enquête début octobre, auprès de 500 personnes issues de la région de Grand Tunis, dont la moitié étaient des femmes et l’autre moitié des hommes. La plupart d’entre eux soit 86,5% détenaient un diplôme d’études supérieures.
Rym Bedoui Ayari, la PDG et fondatrice de Wefranchiz, a exprimé son enthousiasme face à la croissance continue de la perception positive du modèle de franchise en Tunisie et le taux de confiance croissant dans les enseignes autochtones.
Ayari a également fait remarquer une forme d’inversion de la compréhension traditionnelle du franchiseur et franchisé, avec un focus sur la création d’emplois et les bénéfices financiers, alors que la transmission du savoir-faire n’a été mentionnée que par 2% des interrogés.
