Un trésor méditerranéen, l’huile d’olive tunisienne, est au cœur d’une controverse économique. Exportée massivement à faible coût vers l’Europe, elle génère des revenus bien en deçà de son potentiel. Dans cet article, nous plongeons dans les implications de cette exportation à grande échelle, qui, selon des rapports, appauvrit la Tunisie tout en enrichissant les commerçants européens.
Points Clés
- Exportation à Faible Coût : L’huile d’olive tunisienne, exportée à seulement 2 dollars le litre, est principalement dirigée vers l’Italie et l’Espagne, où elle est conditionnée et vendue à des prix bien plus élevés.
- Perte de Revenus Nationaux : Cette stratégie d’exportation entraîne une perte de revenus pour la Tunisie, les commerçants italiens et espagnols capturant l’essentiel de la valeur ajoutée.
- Impact sur les Prix Locaux : L’exportation massive a fait monter les prix de l’huile d’olive sur le marché local, rendant ce produit essentiel moins accessible aux Tunisiens.
- Appel à l’Action : L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) demande une révision du quota annuel réservé par l’UE et une réduction des obstacles à l’exportation.
Analyse et Perspectives
La Tunisie, bien que l’un des plus grands producteurs mondiaux d’huile d’olive, voit sa consommation nationale diminuer. L’exportation massive, tout en profitant à l’Europe, a des conséquences graves sur l’économie tunisienne.
L’huile d’olive, symbole de la Méditerranée, devrait être un moteur économique pour la Tunisie. Cependant, des pratiques commerciales déséquilibrées semblent contrecarrer ce potentiel. Partagez vos réflexions sur cette problématique et sur la meilleure voie à suivre dans les commentaires ci-dessous.
