Moncef Soudani, directeur de l’amélioration de l’habitat au sein du ministère de l’Équipement et de l’Habitat, a révélé aujourd’hui, jeudi 3 octobre 2024 qu’environ mille bâtiments sont actuellement en état de délabrement avancé dans la région du Grand Tunis.
Cette statistique marque une augmentation préoccupante par rapport aux données de 2016, où environ 816 bâtiments avaient été identifiés comme dangereux.
Soudani a souligné, dans une déclaration à la Radio Nationale, que la responsabilité de la rénovation de ces structures incombe principalement aux municipalités.
Bien qu’une législation spécifique concernant les bâtiments en péril a été adoptée, le principal obstacle demeure le financement.
Avec la publication récente du texte légal, les municipalités ont désormais la possibilité de demander une allocation budgétaire dédiée à la restauration de ces bâtiments dans le cadre du nouveau budget de l’État.
Un autre défi majeur évoqué par Soudani est le manque d’accord avec les résidents concernés pour évacuer les bâtiments, ce qui complique davantage les efforts de rénovation et de sécurisation des lieux.
