Inflation en baisse, croissance modeste en Tunisie

Le rapport du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies prévoit un ralentissement de la croissance économique en Tunisie, passant de 1,5% à 1,8% en 2024. Ces chiffres font écho à une tendance similaire en Afrique, où la croissance économique reste modeste, confrontée à des défis tels que l’instabilité géopolitique et la question cruciale de la dette.

Ralentissement Économique Anticipé:

Selon le rapport, la Tunisie devrait connaître un ralentissement économique, avec une croissance prévue à 1,8% en 2024, contre 1,5% en 2023. Cette prévision reflète les conditions mondiales et régionales qui exercent des pressions sur les économies en développement.

Inflation en Baisse:

Le rapport indique également une baisse de l’inflation en Tunisie, passant de 9,4% en 2023 à 8,9% en 2024. Cette tendance s’inscrit dans une perspective de maîtrise des pressions inflationnistes dans le contexte économique actuel.

Défis Économiques en Afrique:

Le rapport souligne que la croissance économique en Afrique restera modeste en raison du ralentissement mondial, du resserrement des conditions monétaires et budgétaires, ainsi que des défis liés à la viabilité de la dette. L’instabilité géopolitique continue également de peser sur certaines sous-régions, dont le Sahel et l’Afrique du Nord.

Défi Majeur de la Dette:

L’ONU met en garde contre le poids élevé de la dette en Afrique, limitant la marge de manœuvre pour l’investissement et la croissance. Les coûts d’emprunt “exorbitants” entravent la capacité des pays africains à bénéficier de fonds à des taux abordables sur les marchés internationaux.

Perspectives Climatiques et Financières:

Les défis climatiques, la faiblesse des performances commerciales et l’instabilité géopolitique constituent des obstacles majeurs pour l’économie africaine. Bien que l’accord de libre-échange continental africain (AfcFTA) soit en cours de déploiement, son impact doit encore se matérialiser. Les effets du changement climatique restent une source de préoccupation, et le financement climatique en Afrique est loin de répondre aux besoins, selon le rapport.

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