Les épreuves de para-triathlon des Jeux paralympiques, initialement prévues pour le dimanche 1er septembre à Paris, ont été repoussées d’une journée en raison d’une “dégradation de la qualité de l’eau de la Seine” causée par les conditions météorologiques, ont annoncé les organisateurs dans la nuit de samedi à dimanche.
Onze épreuves, incluant la participation du Tunisien Fathi Zouinkhi, qui devaient se dérouler en partie dans le fleuve parisien comme lors des Jeux Olympiques, ont été reprogrammées pour le lundi 2 septembre. Cette décision a été prise alors que des épisodes de pluie ont récemment frappé la capitale française.
“Les dernières analyses montrent une dégradation de la qualité de l’eau de la Seine suite aux importants épisodes pluvieux de ces deux derniers jours”, indique un communiqué publié par des agences de presse, après une réunion impliquant des représentants de Paris-2024, de la Fédération World Triathlon et des autorités chargées des tests de qualité de l’eau.
Le report de la compétition à lundi 2 septembre est conditionné aux résultats des prochaines analyses de l’eau, qui doivent répondre aux normes établies par le World Triathlon pour la natation, précise le communiqué. Les organisateurs ont souligné que la priorité est la santé des athlètes, rendant impossible la tenue des épreuves de para-triathlon le dimanche 1er septembre.
Initialement prévues sur deux jours, les 1er et 2 septembre, les épreuves de para-triathlon paralympique, avec départ et arrivée au pont Alexandre-III, avaient été regroupées au 1er septembre en raison des prévisions météorologiques. Deux séances d’entraînement dans la Seine avaient eu lieu jeudi et vendredi matin, avant qu’une dernière ne soit annulée samedi par précaution.
Le parcours de l’épreuve inclut 750 mètres de natation, 20 kilomètres de para-cyclisme et cinq kilomètres de course.
Durant les Jeux Olympiques, plusieurs entraînements de triathlon et de natation en eau libre avaient déjà été annulés, et le triathlon masculin avait également été repoussé d’une journée en raison d’une eau jugée impropre à la baignade, conséquence d’une forte pluviométrie.
Pour autoriser les compétitions, les autorités surveillent de près les taux de deux bactéries fécales : E. Coli et les entérocoques.
Source : TAP
