Malgré les restrictions imposées par les États-Unis, la Chine continue de progresser dans le domaine technologique, défiant les attentes de Washington. Les autorités américaines espéraient que ces sanctions ralentiraient le développement technologique de Pékin, mais la réalité montre une accélération. Les progrès technologiques en Chine semblent se dérouler à une vitesse impressionnante.
Des reportages récents indiquent que Semiconductor Manufacturing International Corporation (SMIC), une entreprise chinoise, a réussi à produire des puces de 5 nanomètres, surpassant les prouesses des puces de 7 nanomètres, déjà maîtrisées à la perfection par les Chinois. Le Huawei Mate 60, équipé de ces puces de 7 nanomètres, est un exemple tangible de cette maîtrise, en dépit des tentatives de Washington d’empêcher une telle avancée.
Développement du secteur des semi-conducteurs en Chine
Il faut noter que les États-Unis ont interdit à leurs entreprises, y compris ASML, de vendre leur technologie à la Chine, essayant ainsi de freiner le progrès technologique chinois. Cependant, malgré ces restrictions, SMIC semble avoir dépassé ces obstacles et développe désormais ses propres technologies.
Actuellement, SMIC envisagerait même d’entrer en production de masse et de collaborer potentiellement avec Huawei pour fournir les puces du futur Huawei Mate 70. Ce partenariat permettrait à Huawei de promouvoir le Mate 70 comme son nouveau produit phare, malgré les sanctions internationales.
La prochaine étape : les puces de 3 nm
Un défi majeur pour la production de puces de 5 nm en Chine est leur coût élevé. En effet, le coût de fabrication unitaire de ces puces par SMIC serait supérieur d’au moins 50% à celui de TSMC, le leader taïwanais du secteur, ou d’ASML. Néanmoins, cela n’arrête pas les ambitions chinoises, avec des plans déjà en cours pour passer à la production de puces encore plus petites, de 3 nm.
