La ministre de l’Énergie : le déficit énergétique pèse lourdement sur l’État, les citoyens et les industriels

La ministre de l'Industrie, des Mines et de l'Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a déclaré lors de sa supervision hier, vendredi 3 mai 2024, à Sfax, lors de l'inauguration du projet "Moutallaf Energy" pour le complexe Al Warda Al Baydaa dans la région de "Poudrière", que "le déficit énergétique en Tunisie est devenu un fardeau pour l'État, les citoyens et les industriels".

Mohamed Ali ben ahmed - journaliste

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a déclaré lors de sa supervision hier, vendredi 3 mai 2024, à Sfax, lors de l’inauguration du projet “Moutallaf Energy” pour le complexe Al Warda Al Baydaa dans la région de “Poudrière”, que “le déficit énergétique en Tunisie est devenu un fardeau pour l’État, les citoyens et les industriels”.

Elle a souligné que “la réduction du déficit énergétique en Tunisie nécessite la collaboration de toutes les parties afin d’améliorer l’efficacité énergétique, de réduire les coûts alloués au soutien de l’énergie, de les transformer en soutien aux projets d’infrastructure et de santé, et de donner un rôle actif à notre industrie.

153 projets ont été financés pour la gestion de l’énergie

La ministre a mentionné qu’une stratégie et des mécanismes ont été définis depuis 2015 au niveau du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie pour encourager l’économie et la gestion de l’énergie. Elle a précisé que 153 projets de gestion de l’énergie ont été financés jusqu’à présent, avec des résultats visibles, et que ces réalisations seront renforcées dans les mois à venir.

D’autre part, la ministre a salué le projet “Moutallaf Energy” pour le complexe Al Warda Al Baydaa dans la région de “Poudrière”, le qualifiant de projet de pointe dans une unité industrielle ayant un besoin urgent et important en énergie. Ce projet permettra de rendre la production de cette unité plus économe en énergie, réduisant ainsi sa facture énergétique. Il contribuera également à la protection de l’environnement en utilisant des énergies liées à l’entreprise et en tenant compte des besoins et des technologies avancées dans le domaine des énergies renouvelables. De plus, le coût du projet pourrait être récupéré en trois ans, ce qui en fait un exemple de réussite de l’intégration entre les secteurs public et privé.

Le contrôle de l’énergie est une nécessité

Pour sa part, le directeur général de l’Agence nationale de gestion de l’énergie, Fathi El Henchi, a souligné que “les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ne sont pas simplement des projets ordinaires, mais elles sont devenues essentielles pour la Tunisie afin de permettre aux entreprises de réduire les émissions de carbone et les coûts, et de se positionner au niveau international de manière compétitive”.

Le porte-parole a souligné que “de nombreuses institutions tunisiennes se sont engagées dans des programmes d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, et la présence d’institutions telles que l’Agence nationale de gestion de l’énergie, et des cadres juridiques et conceptuels depuis le début des années 1980, nous permettront d’atteindre nos objectifs souhaités dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique”, selon lui.

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