Les Décisions du Conseil de la Concurrence: Entre Inaction et Contestation des Banques

Houssem Saad, membre de l’organisation “ALERT”, a salué l’activation automatique du Conseil de la Concurrence dans plusieurs affaires, soulignant que cette initiative est une réponse positive à la pression exercée par les associations.

Lors d’une déclaration radiophonique, Saad a précisé que la récente condamnation des banques par le Conseil de la Concurrence est une décision préliminaire qui n’est pas immédiatement exécutoire. Il a expliqué que les lois actuelles limitent l’application des décisions du Conseil, ce qui constitue un problème nécessitant une réforme.

Saad a également mentionné que cette décision peut être contestée devant le tribunal administratif, un processus juridique qui peut prendre des années. Il a souligné que les décisions du Conseil ne sont appliquées que lorsqu’il y a un accord entre le Conseil, le ministère et les parties concernées.

Il a averti que si les lois régissant le Conseil de la Concurrence ne sont pas modifiées, toutes les décisions resteront inefficaces, les qualifiant de “poudre aux yeux”.

Saad a critiqué le Conseil des Banques et des Finances, le qualifiant de “chambre obscure” qui protège les intérêts bancaires et a appelé à la suppression de son siège réservé à la Banque Centrale. Il a également pointé du doigt l’illégalité de la position actuelle du président du Conseil.

Enfin, il a accusé les banques de conspirer contre l’État et les citoyens, et a exhorté à une réforme législative pour éliminer les accords bancaires défavorables à l’État et aux citoyens.

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