Les perspectives d’une cessation rapide des hostilités à Gaza s’amenuisent

Les perspectives d’un cessez-le-feu imminent à Gaza semblent s’assombrir. Le 21 mars 2024, l’annonce par le Hamas d’une réaction « négative » d’Israël à sa suggestion de trêve vient tempérer les espoirs d’une cessation rapide des combats, juste au moment où le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, entame sa visite au Moyen-Orient. À ce stade, après six mois de conflit, l’inquiétude mondiale grandit face aux risques de famine et à l’escalade du nombre de victimes à Gaza, qui dépasse désormais les 31 923 morts. Dans les dernières 24 heures, les attaques aériennes israéliennes ont causé la mort de 104 Palestiniens à Gaza, y compris à Rafah au sud, où se trouve une population dense de près de 1,5 million d’habitants. Devant l’ampleur de la tragédie, les intermédiaires internationaux tels que les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, oeuvrent pour établir une trêve humanitaire. Par ailleurs, Oussama Hamdane, un représentant du Hamas à Beyrouth, a exprimé mercredi que la position d’Israël face à leur offre de cessez-le-feu pourrait « mener à une impasse » dans les négociations. La semaine précédente, le Hamas avait proposé un cessez-le-feu de six semaines, demandant en contrepartie la libération de certains otages pris le 7 octobre, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. C’est dans cette atmosphère tendue qu’Antony Blinken arrive en Arabie Saoudite pour des discussions avec le ministre saoudien des Affaires étrangères. Les pourparlers ont porté sur la « nécessité pressante de sauvegarder la vie civile à Gaza et d’augmenter sans délai l’assistance humanitaire », a indiqué Matthew Miller, porte-parole du département d’État.

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