Liban refuse une offre qatari pour résoudre l’une des plus grandes crise au pays

Le ministre de l'Économie du gouvernement libanais intérimaire, Amin Salam, a confirmé que le Liban a rejeté une proposition du gouvernement qatari visant à construire trois centrales d'énergie renouvelable pour atténuer la crise électrique qui sévit dans le pays depuis des décennies.

Le ministre de l’Économie du gouvernement libanais intérimaire, Amin Salam, a confirmé que le Liban a rejeté une proposition du gouvernement qatari visant à construire trois centrales d’énergie renouvelable pour atténuer la crise électrique qui sévit dans le pays depuis des décennies.

Selon le ministre de l’Économie, le Qatar avait proposé en 2023 de construire trois centrales électrique d’une capacité totale de 450 mégawatts, couvrant environ 25 % des besoins énergétiques du pays.

Cependant, Doha n’aurait reçu aucune réponse de Beyrouth depuis lors, en raison la prudence de la classe politique et des entreprises privées du secteur des combustibles et de l’électricité au Liban.

Depuis l’effondrement du réseau électrique public au Liban, de nombreuses familles des classes moyenne et ouvrière ont été contraintes de consacrer la majeure partie de leur revenu mensuel à des générateurs privés, selon l’organisation Human Rights Watch.

Dans un rapport publié en 2023, l’organisation a documenté les difficultés rencontrées par plus de 1 200 familles à faible revenu au Liban, soulignant que les services de générateurs sont souvent coûteux et bien plus chers que l’électricité fournie par “Électricité du Liban”.

Bien que plusieurs personnes aient installé des systèmes d’énergie solaire dans leurs maisons au cours des trois dernières années, la plupart ne les utilisent que lorsque les générateurs sont à l’arrêt.

Les problèmes de coût et d’espace nécessaire pour installer des panneaux solaires dans les zones urbaines ont également limité l’utilisation de cette énergie renouvelable.

En réponse, Walid Fayad, ministre de l’Énergie et de l’Eau du gouvernement libanais intérimaire, a déclaré lors d’une conférence de presse que le Qatar avait seulement proposé de construire une centrale électrique d’une capacité de 100 mégawatts comme projet conjoint entre les secteurs public et privé, et non comme un cadeau “comme certains le prétendent”.

Le ministre Salam a ajouté que Doha avait proposé de commencer par la construction d’une centrale de 100 mégawatts après que son offre précédente a été ignorée.

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