Le mercredi 1er novembre 2023, une annonce retentissante secoua le monde de l’oléiculture tunisien : le gouvernorat de Sidi Bouzid prenait la première place en matière de production d’huile d’olive. Avec une récolte estimée à 180 000 tonnes d’olives, cette région se hisse au sommet du classement national, reléguant Sfax à la deuxième place. Un bouleversement majeur dans le secteur oléicole du pays.
Sidi Bouzid, connu pour son engagement envers la culture biologique, a gagné la faveur des amateurs d’huile d’olive de qualité. Les 14 millions d’oliviers de la région sont non seulement une source de fierté, mais ils confèrent également une valeur ajoutée à l’huile d’olive produite ici. Les conditions climatiques et la biodiversité de la région contribuent à la création d’un produit exceptionnel.
Le mercredi marqua le début officiel de la saison de récolte des olives dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Le gouverneur de la région a donné le coup d’envoi lors d’une cérémonie en présence des autorités locales et régionales. Une journée qui a symbolisé le triomphe de la ténacité des agriculteurs et de l’industrie oléicole locale.
Cependant, cette victoire n’est pas seulement une question de chiffres. Le gouvernorat de Sfax, désormais relégué à la deuxième place, possède la plus grande superficie d’oliviers en Tunisie, couvrant 365 mille hectares. Le délégué régional à l’agriculture à Sfax, Taher Mbarki, estime que la sécheresse et l’absence de pluie pendant plusieurs années consécutives sont à l’origine de ce recul. Une réalité qui soulève des questions cruciales sur la gestion des ressources en eau dans le pays et les impacts du changement climatique sur l’agriculture.
Cette transformation dans le classement national de production d’huile d’olive a des implications économiques et politiques significatives. Elle rappelle l’importance de l’agriculture pour l’économie tunisienne et met en lumière la nécessité de s’adapter aux défis environnementaux.
Quelle est votre opinion sur ce sujet ? Pensez-vous que cela aura un impact sur l’avenir de la Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
