La Chambre judiciaire de la Cour d’appel de Tunis a confirmé la condamnation de Lotfi Mraihi, chef du Parti de l’Union populaire républicaine (UPR), tout en réduisant sa peine de prison de huit à six mois.
Cette décision fait suite à une sentence initiale prononcée par la chambre pénale du Tribunal de première instance.
Lotfi Mraihi avait été initialement condamné à huit mois de prison et à une interdiction à vie de se présenter à des élections.
Cette condamnation faisait suite à des accusations d’avoir offert des cadeaux en espèces pour influencer les électeurs.
En plus de Mraihi, un responsable du parti de l’UPR, un agent d’assurance et deux autres prévenus avaient également été condamnés à la même peine et à une amende de 1000 dinars chacun.
Un sixième prévenu, qui avait comparu en état de liberté, avait obtenu un non-lieu.
Cette affaire met en lumière les efforts des autorités judiciaires tunisiennes pour lutter contre la corruption et les pratiques illégales dans le domaine électoral.
La réduction de la peine de Lotfi Mraihi pourrait toutefois susciter des réactions diverses au sein de l’opinion publique et du paysage politique tunisien.
