Mer Rouge : remorquage d’un pétrolier attaqué et abandonné en cours

La menace d’une marée noire dans la Mer Rouge persiste, mais le remorquage du pétrolier grec MV Sounion a démarré samedi 14 septembre.

La menace d’une marée noire dans la Mer Rouge persiste, mais le remorquage du pétrolier grec MV Sounion a démarré samedi 14 septembre.

Le remorqueur Aigaion Pelagos a lancé l’opération de remorquage du pétrolier vers le nord, escorté par des navires militaires, selon une source du ministère de la Défense grecque citée par l’AFP.

Trois frégates, des hélicoptères et une équipe des forces spéciales sont mobilisés pour sécuriser l’opération, rapporte l’agence de presse grecque ANA sans préciser la nationalité des militaires impliqués.

Le pétrolier était ancré à l’ouest de Hodeida, une ville portuaire sous contrôle des rebelles, située entre le Yémen et l’Érythrée.

Une Attaque aux Conséquences Potentiellement Dévastatrices

Le 21 août, le MV Sounion a été attaqué par les rebelles yéménites houthis, laissant le navire abandonné au large des côtes yéménites avec à son bord plus de 150 000 tonnes de pétrole brut, soit un million de barils. Un éventuel naufrage ou explosion du pétrolier pourrait entraîner une catastrophe environnementale majeure.

La mission navale de l’Union européenne en mer Rouge, Aspides, a souligné l’importance cruciale de cette opération de remorquage pour prévenir un désastre écologique.

Une Situation Critique

L’Organisation maritime internationale (OMI), une branche de l’ONU, avait déjà alerté sur le risque élevé de déversement d’hydrocarbures, qualifié de danger extrêmement grave pour l’environnement.

Le 4 septembre, l’OMI exprimait de vives préoccupations concernant les dommages potentiels qu’un tel déversement pourrait causer dans la région.

Un Navire en Flammes

Suite à l’attaque, le MV Sounion a pris feu et perdu sa force motrice. Les 25 membres d’équipage ont été évacués le lendemain par une frégate française de la mission Aspides.

Quelques jours après, les rebelles ont fait exploser des charges sur le pont du navire, déclenchant de nouveaux incendies. Le pétrolier était encore en feu le 12 septembre.

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