Présidentielle américaine : Trump veut Elon Musk à la tête d’un audit fédéral

Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle américaine, a déclaré le 5 septembre qu'il nommerait

Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle américaine, a déclaré le 5 septembre qu’il nommerait

Elon Musk pour diriger un audit complet de l’État fédéral s’il est réélu. Cette commission, sous la direction du PDG de Tesla et SpaceX, serait chargée de proposer des réformes radicales.

“Sur les conseils d’Elon Musk, je mettrai en place une commission gouvernementale pour auditer les finances et les performances du gouvernement fédéral, afin de recommander des réformes draconiennes”, a affirmé Trump lors d’une rencontre avec des économistes et des chefs d’entreprises à New York.

Une Collaboration Inédite et Controversée

Ce n’est pas la première fois que Trump exprime son souhait de collaborer avec Musk, mais jamais il n’avait été aussi précis quant aux responsabilités qu’il entend confier au milliardaire. “Nous devons agir maintenant ; Elon a accepté de diriger cette commission”, a insisté Trump, critiquant sévèrement la gestion économique du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris.

Trump a peint un tableau sombre de la situation économique actuelle, décrivant les États-Unis comme une “nation en faillite” et en “grave déclin”. Selon lui, Harris propose un programme de gauche radicale qui menace la prospérité des familles américaines.

Opposition et Conflits d’Intérêts

Carl Tobias, professeur de droit à l’université de Richmond en Virginie, estime que la nomination de Musk se heurterait à une forte opposition du Congrès et de divers groupes. “Il y aurait de nombreux conflits d’intérêts, notamment économiques, compte tenu des affaires qui lient Trump et Musk”, a-t-il expliqué à l’AFP, ajoutant que des actionnaires pourraient engager des poursuites judiciaires.

Promesses Économiques et Nationalisme

Trump a également promis de faire des États-Unis la “capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies”, tout en développant d’autres aspects de son programme économique. Il a assuré vouloir renforcer l’industrie sidérurgique et manufacturière américaine, une politique qu’il qualifie de “bon sens” et d'”Amérique d’abord”.

Alors que Trump s’exprimait à New York, Kamala Harris, sa rivale démocrate, faisait campagne en Pennsylvanie, un État clé pour l’élection. Les deux candidats se préparent pour un débat crucial prévu le 10 septembre, qui pourrait bien influencer le résultat final.

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