Les formations en alternance en informatique atteignent un taux de réussite exceptionnel de 97%, révèle une étude approfondie menée par EFE-Tunisie, filiale d’Education for Employment (EFE).
Voilà comment cette approche révolutionnaire transforme la formation, bénéficiant à la fois aux étudiants, aux entreprises et aux établissements universitaires privés.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : hier, lors de la cérémonie de clôture du programme Digital Works à l’Utica, les retombées impressionnantes de l’alternance ont été mises en lumière. Ce projet, qui a touché plus de 600 jeunes dans les régions de Tunis, Sousse et Sfax au cours des trois dernières années, a dépassé les attentes avec un impact considérable sur l’emploi des jeunes.
“Nous avons formé et placé 500 jeunes l’an dernier, dépassant largement notre objectif initial de 235 jeunes. Cela témoigne du succès des formations en soft skills et techniques spécifiques aux besoins des entreprises”, déclare Lamia Chaffai, PDG d’EFE.
Les critères de sélection sont simples, visant les jeunes de moins de 35 ans à la recherche d’emploi. Le programme a également favorisé la participation des femmes, représentant 43,1% du total des bénéficiaires.
La deuxième cohorte du programme, avec 682 bénéficiaires, a vu 273 alternants, dont 294 femmes, intégrer des activités variées. Au total, 500 jeunes ont été placés grâce aux 45 conventions de partenariat signées avec 38 entreprises.
L’approche novatrice de l’alternance, soulignée par Henrik Wichmann de la GIZ Tunisie, a des antécédents de succès en Allemagne depuis les années 60/70. Lamia Chaffai met en évidence le rôle clé du secteur de l’IT dans la transformation digitale, tandis qu’Omar Oubich de l’UTICA souligne l’importance des compétences pour l’employabilité des jeunes.
Les chiffres de la première cohorte, avec un objectif initial de 300 jeunes, ont dépassé toutes les attentes. Les retombées positives du programme ont également incité à envisager l’extension de l’alternance dans le secteur public.
Digital Works, soutenu par la GIZ sous l’égide du ministère des Technologies de la Communication, se positionne comme un modèle transformateur pour l’éducation et l’emploi en Tunisie.
