Retrait de l’Angola de l’OPEP : Réactions du Nigeria et du Congo

Il y a quelques jours, l’Angola a pris une décision historique en se retirant de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), invoquant des quotas restrictifs qui entravent sa capacité à honorer ses contrats. Cette nouvelle a suscité des réactions vives de la part d’autres pays africains, notamment le Nigeria et le Congo.

L’Angola a justifié son départ en soulignant que les objectifs de production fixés par l’OPEP pour 2024, soit 1.11 million de barils de pétrole par jour, étaient insuffisants par rapport à sa nécessité réelle de produire 1.18 million de barils par jour pour respecter ses engagements internationaux. Cette décision a alimenté les craintes parmi les membres restants de l’OPEP, craignant que d’autres pays africains ne suivent l’exemple de l’Angola.

Cependant, le Nigeria a rapidement rassuré la communauté internationale en affirmant son engagement ferme envers l’OPEP. Heineken Lokpobiri, ministre nigérian du pétrole, a souligné dans un communiqué que la collaboration et l’organisation étaient essentielles pour maintenir la stabilité du marché pétrolier, assurant ainsi des prix stables pour les consommateurs. Malgré les objectifs fixés par l’OPEP à 1.5 million de barils par jour en 2024, le Nigeria prévoit de dépasser cette cible en produisant jusqu’à 1.8 million de barils par jour.

Le ministre congolais des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, a également réaffirmé l’attachement du Congo à la politique de l’OPEP et de l’OPEP+. Membre depuis 2018, le Congo a accepté une capacité de production fixée à 277.000 barils par jour.

Ces réponses rapides du Nigeria et du Congo témoignent de la solidarité au sein de l’OPEP, malgré les défis auxquels l’organisation est confrontée avec le départ de l’Angola. Les deux pays soulignent l’importance de l’unité pour maintenir la stabilité sur le marché mondial du pétrole.

Alors que l’Angola poursuit sa route en dehors de l’OPEP, l’avenir de l’organisation reste au centre des préoccupations. Les déclarations du Nigeria et du Congo indiquent clairement leur détermination à respecter les engagements de l’OPEP, mais il reste à voir comment cette situation évoluera et quel impact elle pourrait avoir sur l’équilibre fragile du marché pétrolier mondial.

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