Révélations des lauréats : 7e édition du prix de la presse libre

Aujourd'hui, mercredi, les journalistes Mohamed Yousfi, Doha Boughila, Yousra Blaili et Najwa El Hammami ont été honorés lors de la septième édition du "Prix de la presse libre », décerné par l'Association Tunisienne de Défense deslibertés individuelless.

Mohamed Ali ben ahmed - journaliste

Aujourd’hui, mercredi, les journalistes Mohamed Yousfi, Doha Boughila, Yousra Blaili et Najwa El Hammami ont été honorés lors de la septième édition du “Prix de la presse libre », décerné par l’Association tunisienne de défense des libertés individuelles.

Le premier prix a été attribué à Mohamed Yousfi, journaliste pour le site d’investigation “Al-Katiba”, pour son article intitulé “République de la peur ou comment la Tunisie devient une grande prison”.

Le deuxième prix a été décerné à Doha Boughila pour son article en français “La double souffrance des migrants africains et la violence sexuelle contre les femmes migrantes”.

La troisième place a été partagée entre Yousra Blaili et Najwa El Hammami pour leur podcast et émission de radio intitulés “Histoire qu’on ne raconte pas”, portant sur la criminalisation de l’homosexualité et les droits des travailleuses marginalisées socialement.

Yassine Jelassi, journaliste et ancien président du Syndicat National des journalistes tunisiens, s’exprimant au nom du “comité de sélection”, a souligné que les articles lauréats et ceux participant au concours reflètent une “presse de qualité et une presse qui s’expose aux risques”. Il a ajouté que ces travaux traitent des questions de droits et libertés et promeuvent la culture des droits de l’homme, exprimant sa solidarité avec “les journalistes détenus pour des affaires d’opinion et les prisonniers politiques”.

Rachid Bouchdakh, président de l’Association Tunisienne de Défense des Libertés Individuelles, a déclaré que “le prix annuel vise à encourager la liberté de la presse, d’opinion et d’expression, surtout dans un contexte marqué par l’arrestation et l’emprisonnement de journalistes et d’activistes de la société civile en raison de lois répressives”.

Naïla Zoghlami, présidente de l’Association Tunisienne des femmes démocrates, a saluénationaln discours “les journalistes présents, les absents et ceux dont la parole reste libre”, les assurant qu'”ils ne sont pas seuls… Les restrictions touchent tout le monde, mais tôt ou tard, les libertés individuelles et publiques prévaudront”.

Le jury du prix était composé de Naïla Zoghlami, présidente de l’Association des Femmes Démocrates, de Mohamed Yassine Jelassi, ancien président du Syndicat de la Presse, et de la journaliste Khawla Seliti.

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