Dans une récente publication, Revolut, la banque en ligne, a mis en lumière la responsabilité des plateformes de Meta, notamment Facebook, dans la propagation des arnaques numériques.
Selon le Rapport sur la sécurité des consommateurs et la criminalité financière dévoilé le 3 octobre, ces plateformes sont identifiées comme la source majeure des escroqueries signalées.
Le rapport précise que durant le premier semestre de 2024, 62% des arnaques remontées à Revolut provenaient des réseaux sociaux de Meta, un chiffre légèrement inférieur aux 64% enregistrés au semestre précédent.
En France, ce pourcentage atteint 51%, plaçant les plateformes de Meta au cœur des préoccupations.
Facebook se distingue particulièrement, devançant Whatsapp et Telegram, avec 28% des escroqueries françaises attribuées à cette plateforme.
Les arnaques à l’achat, souvent orchestrées via Facebook Marketplace, représentent une part significative de ces fraudes, dépassant les 60% des cas signalés à Revolut.
Ce phénomène n’est pas isolé à la France, puisqu’au Royaume-Uni, en Irlande et en Autriche, plus de 75% des escroqueries recensées émanaient de Facebook.
Revolut exprime son inquiétude face à la facilité avec laquelle les fraudeurs exploitent la confiance des utilisateurs et la commodité des achats en ligne sur Facebook.
La banque appelle Meta à renforcer ses mesures de protection et à compenser les victimes de ces fraudes, estimant que les initiatives actuelles, telles que le partenariat avec des banques britanniques pour contrer la fraude, restent insuffisante
