Surveillance des médicaments toxiques: le président du conseil des pharmaciens s’exprime

Mustafa Laroussi, président du Conseil National des Pharmaciens, a pris la parole aujourd'hui le 5 juin 2024، pour aborder les récentes incarcérations de plusieurs propriétaires de pharmacies privées.

Mustafa Laroussi, président du Conseil National des Pharmaciens, a pris la parole aujourd’hui le 5 juin 2024، pour aborder les récentes incarcérations de plusieurs propriétaires de pharmacies privées.

Intervenant sur les ondes de la radio Express FM, Laroussi a souligné l’importance du rôle exclusif des pharmaciens dans la gestion et la vente de substances narcotiques, dangereuses et toxiques, tout en rappelant le cadre législatif strict entourant la délivrance de tous les médicaments.

Laroussi a précisé que la surveillance des substances toxiques est une compétence exclusive des inspecteurs pharmaceutiques.

Ces derniers sont habilités à évaluer les situations et à garantir une gestion conforme des médicaments.

Toutefois, il a déploré que cette surveillance soit actuellement effectuée sans consulter les inspecteurs, ce qui entraîne des malentendus concernant la nature des médicaments contrôlés.

Le président du Conseil des Pharmaciens a également rappelé que les pharmaciens sont tenus de fournir les médicaments lorsque les prescriptions médicales sont conformes aux lois en vigueur. En cas de doute sur une ordonnance, une vérification est nécessaire, a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, Laroussi a révélé qu’une plateforme numérique pour la gestion des substances toxiques est en cours de développement en collaboration avec tous les acteurs du secteur pharmaceutique.

Cette initiative vise à améliorer la traçabilité et la surveillance de ces substances.

En janvier dernier, les unités de la gendarmerie avaient intercepté un véhicule transportant trois personnes et saisi environ 390 comprimés de substances narcotiques, ainsi qu’une ordonnance émise par un médecin privé.

Les investigations ont conduit à la mise en cause de trois médecins et de deux pharmaciens des régions de Béja et Jendouba, soupçonnés d’être impliqués dans une affaire de trafic de stupéfiants, englobant la consommation, la détention, la possession, la distribution et la vente de comprimés narcotiques.

Cette affaire souligne la nécessité d’une surveillance rigoureuse et d’une collaboration étroite entre les autorités sanitaires et les forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de substances dangereuses.

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