La société de conseil américaine AT Kearney a récemment publié son classement annuel des villes internationales en fonction de leur capacité à attirer des capitaux, des personnes et des idées de partout dans le monde. En Afrique, Johannesburg reste en tête du classement africain tout en conservant sa 58ème position au niveau mondial, un statut qu’elle a maintenu depuis l’année passée.
Le Caire a grimpé d’une position pour se situer à la 60ème place mondiale tandis que Cape Town, une autre métropole sud-africaine, a également amélioré sa performance pour se hisser à la 84ème place du classement global.
Nairobi, Addis-Abeba et Abidjan occupent respectivement les 86ème, 95ème et 99ème places. Il est particulièrement notable de voir Abidjan et Kinshasa, qui occupent les 99ème et 117ème places respectivement, progresser chacune de cinq places par rapport à l’année précédente.
Sur les 14 villes africaines classées parmi 156 villes mondiales, la ville de Tunis se classe 114ème, largement distancée par Casablanca qui se situe néanmoins à la 105ème place après avoir perdu onze places depuis 2019.
Au sommet du classement mondial, New York, Londres et Paris conservent leurs positions respectives, un trio de tête qui n’a pas changé depuis 2018.
Le classement de Kearney repose sur une évaluation sur la base de cinq critères clés : le capital humain, l’activité économique, la culture, l’échange d’informations et l’engagement politique. Une “ville mondiale” est considérée comme un microcosme vibrant du monde global.
