Dans une nouvelle ère passionnante pour l’économie tunisienne, la Figue de Barbarie s’impose comme la superstar de l’exportation, avec une croissance impressionnante de 89 % en seulement deux ans. Cet essor fulgurant est en grande partie attribuable à la demande croissante d’huile de pépins de Figue de Barbarie, un produit phare de cette industrie.
Ces informations ont été partagées par Lamia Thabet, la coordinatrice du projet Pampat Tunisie, lors d’une journée portes ouvertes consacrée aux activités de l’ONUDI en Tunisie. Elle a également souligné l’ample utilisation de cette huile dans diverses industries, soulignant ainsi son importance économique.
Au cœur de cette success story, nous découvrons que 55 entreprises en Tunisie se consacrent actuellement à la production de produits cosmétiques et parapharmaceutiques de haute qualité. Au cours des deux dernières années, elles ont créé près de 429 emplois, dont une majorité sont occupés par des femmes. C’est un développement notable, qui renforce l’émancipation économique des femmes tunisiennes.
Les gouvernorats de Kairouan et Nabeul ont été à la pointe de cette évolution économique. Le projet Pampat, qui a débuté en janvier 2020 et se poursuit jusqu’en décembre 2024, est actuellement dans sa deuxième phase. Il vise à développer les chaînes de valeur agro-industrielles, à promouvoir les labels de qualité liés à l’origine des produits, et à élaborer des stratégies de marketing territorial pour faciliter la commercialisation des produits du terroir. En prime, il favorise la création d’emplois.
Mais le projet ne s’arrête pas là. Il encourage également des initiatives liées à la production de dérivés de dattes, avec 19 entreprises spécialisées dans ce secteur en Tunisie. De plus, la production de tomates séchées, dont 90 % est destinée à l’exportation, connaît un essor impressionnant, avec 24 entreprises actives dans ce domaine en Tunisie. Cela démontre une diversification économique importante dans le pays.
Le financement de cette entreprise dynamique provient du Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO), et sa mise en œuvre est supervisée par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), en étroite collaboration avec les Ministères de l’Industrie et de l’Agriculture tunisiens. Le projet dispose d’un budget de 4,1 millions de francs suisses, qui sera investi dans la promotion continue des produits agroalimentaires du terroir tunisien.
Cette success story de la Figue de Barbarie est un témoignage vibrant du potentiel économique de la Tunisie et de sa capacité à développer des secteurs clés de manière durable. Cette croissance spectaculaire a un impact significatif sur l’économie, la création d’emplois, et l’autonomisation des femmes. En tant que nation, nous devons célébrer ces réussites, tout en nous demandant comment nous pouvons continuer à soutenir et à promouvoir de telles opportunités.
Quelle est votre opinion sur ce sujet ? Pensez-vous que cela aura un impact sur l’avenir de la Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.