Dans une démarche historique, la Banque africaine de développement (BAD), la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont récemment uni leurs forces pour apporter un soutien financier crucial à huit pays africains, dont la Tunisie, via un don de 3,9 millions de dollars.
Cet accord tripartite cible la Gambie, le Liberia, Madagascar, le Mali, la Somalie, le Soudan du Sud, le Togo, et le Zimbabwe. L’objectif est clair : mobiliser de manière efficace le capital humain et financier de la diaspora africaine, estimée à environ 160 millions d’individus. La BAD souligne que les envois de fonds de cette diaspora vers le continent ont atteint un record de 96 milliards de dollars en 2021, surpassant de loin les 35 milliards de dollars d’aide publique au développement versés à l’Afrique la même année.
Cette injection financière vise à stimuler le développement socioéconomique, à soutenir la relance du secteur privé national, et à renforcer la résilience face aux crises politiques ou humanitaires. Pour la Tunisie, cela représente une opportunité majeure de dynamiser son économie et de favoriser la croissance à long terme.
Cependant, la question qui se pose est de savoir comment la Tunisie va maximiser cet investissement pour assurer un impact significatif. Les experts soulignent l’importance de politiques économiques efficaces, de la transparence dans l’utilisation des fonds, et de la collaboration avec le secteur privé pour garantir le succès de cette initiative.
Quelle est votre opinion sur cette injection financière dans la diaspora africaine? Pensez-vous que cela aura un impact durable sur l’avenir de la Tunisie? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous
