Variole du Singe : Plus de 1000 Nouveaux Cas en une Semaine au Congo

La République Démocratique du Congo a récemment signalé une augmentation alarmante des cas de variole du singe, avec plus de 1000 nouvelles infections enregistrées en seulement une semaine. Face à cette situation critique, les autorités sanitaires africaines ont lancé un appel urgent pour l’obtention de vaccins afin de contenir cette épidémie qui se propage rapidement sur le continent. L’Organisation mondiale de la santé a d’ailleurs déclaré une urgence sanitaire mondiale.

Le ministre de la Santé congolais, Roger Kamba, a annoncé que le pays recevra la semaine prochaine une première livraison de vaccins contre la variole du singe en provenance des États-Unis. Selon les données des centres pour le contrôle et la prévention des maladies, la République du Congo a recensé 1 030 cas parmi les 1 405 nouveaux cas signalés en Afrique au cours des sept derniers jours. Ce virus, bien que de la même famille que la variole classique, provoque des symptômes plus légers tels que fièvre, frissons et douleurs corporelles, et se transmet principalement par contact direct avec la peau. Les formes graves de la maladie peuvent entraîner des lésions sur le visage, les mains, la poitrine et les organes génitaux.

L’épidémie de variole du singe a été détectée dans 12 des 54 pays africains, avec la République du Congo enregistrant la majorité des cas cette année. Selon les centres pour le contrôle et la prévention des maladies en Afrique, 94 % des cas, soit 17 794 sur un total de 18 910 depuis le début de l’année 2024, ont été recensés en République du Congo.

Ces chiffres pourraient être sous-estimés, car seulement environ un cas suspect sur cinq est testé pour le virus de la variole du singe en République du Congo. Le Dr Jean Kessia, directeur général des centres pour le contrôle et la prévention des maladies en Afrique, a souligné que de nombreux pays africains touchés disposent de capacités limitées en matière de tests et de surveillance.

Cette situation met en lumière la nécessité urgente de renforcer les capacités de diagnostic et de surveillance dans les pays africains pour mieux gérer et contenir les épidémies futures.

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