Vers un Avenir Financier Solide : Les Clés de Hadidane pour Transformer la Tunisie

Dans une démarche proactive visant à prévenir une crise financière imminente, l’économiste Moez Hadidane présente une stratégie détaillée pour réduire le déficit budgétaire de la Tunisie à moins de 3,9% du PIB d’ici 2026. À travers une analyse approfondie du “Cadre budgétaire à moyen terme 2024-2026” du ministère des Finances, Hadidane offre des solutions novatrices couvrant divers aspects économiques, fiscaux et administratifs.

Réduction Graduelle du Déficit Budgétaire :

Le document public récemment divulgué prévoit une baisse progressive du déficit budgétaire sur trois ans : 6,6% du PIB (11,5 milliards de dinars) en 2024, 5,2% du PIB (9,8 milliards de dinars) en 2025, et enfin, 3,9% du PIB (8 milliards de dinars) à la fin de 2026. Hadidane souligne l’impératif d’une croissance économique soutenue pour atteindre ces objectifs cruciaux.

Mesures Recommandées pour la Stabilité Économique :

Dans une déclaration à l’agence TAP, Hadidane insiste sur la nécessité d’une stabilité économique et réglementaire renforcée, mettant en avant des réformes significatives dans les politiques fiscales et l’impulsion de l’investissement. L’expert préconise également la simplification des procédures administratives, la lutte contre la corruption, et la promotion d’une gouvernance saine dans les institutions publiques.

Recouvrement Fiscal et Rationalisation des Dépenses :

Le document du ministère des Finances révèle les démarches prévues par l’État, incluant le recouvrement fiscal intensifié, l’élargissement de l’assiette imposable via l’intégration du marché parallèle, et la rationalisation des dépenses budgétaires. L’objectif est de maintenir une masse salariale inférieure à 13% du PIB en augmentant les recrutements conformément à la croissance économique.

Réformes des Subventions et Désengagement Étatique :

Hadidane recommande la rationalisation des transferts et subventions, visant à cibler efficacement ceux dans le besoin. Les subventions, estimées à 19 milliards de dinars en 2024, devraient diminuer à 15 milliards de dinars d’ici 2026. En parallèle, l’économiste préconise un désengagement de l’État de certaines entreprises publiques par le biais de privatisations ou de partenariats public-privé.

L’Investissement de l’État : Un Catalyseur de Croissance :

Hadidane souligne l’importance cruciale de l’investissement de l’État comme catalyseur de la croissance économique. Il argumente qu’un milliard de dinars alloué à l’investissement pourrait générer 0,5 point de croissance économique supplémentaire et 1 milliard de dinars de recettes fiscales additionnelles sur les prochaines années.

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