Le directeur général de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), Fethi Hanchi, a encouragé aujourd’hui, mardi 2 juillet 2024, les Tunisiens à s’inscrire au programme des bâtiments solaires et à installer des dispositifs de production d’électricité à partir de l’énergie solaire.
Dans ce cadre, l’État propose des facilités et des prêts pour la transition énergétique et encourage l’adoption des énergies renouvelables et la production d’électricité à partir de l’énergie solaire, selon l’intervention de Hanchi à la radio nationale.
Il a affirmé que l’État met à la disposition du consommateur tunisien une série de mécanismes de prêts et de subventions pour installer des dispositifs de production d’électricité à partir de l’énergie solaire.
L’État accorde une subvention de 1500 dinars, ce qui équivaut à 30 % du coût total, en contrepartie d’un financement complété sur 10 ans à un taux d’intérêt stable d’environ 3 %, selon la même source, qui a considéré ce type de prêt comme une forme de don.
Il a également mentionné l’existence d’une autre subvention accordée par le Fonds de transition énergétique, qui consiste en 1500 dinars pour l’exécution avec une autre subvention provenant d’un fonds international d’environ 1400 dinars.
Pour une consommation de 1800 kilowattheures, cela nécessite un investissement d’environ 5000 dinars, mais après le remboursement du prêt, la facture diminuera considérablement, selon sa déclaration.
Il a indiqué que le Fonds de transition énergétique accorde également une subvention aux consommateurs entre 1800 et 4800 kilowattheures.
Le porte-parole a expliqué qu’après avoir investi dans ce domaine et remboursé le prêt, la facture de la STEG diminuera de 95 %.
Hanchi a invité les personnes intéressées par l’adoption des énergies renouvelables et la production d’électricité à partir de l’énergie solaire à visiter le site web de l’agence et à choisir l’entreprise et le fournisseur qui effectueront les installations.
Selon la même source, toutes les étapes seront supervisées par l’agence, qui dispose d’un comité de suivi des plaintes et de détection des dysfonctionnements éventuels.