Le Président de la République, Kaïs Saïed, a déclaré que les festivals culturels doivent contribuer à l’établissement d’une culture nationale et qu’ils ont été créés pour élever le goût général.
Lors de sa rencontre, hier lundi 1er juillet 2024, au palais de Carthage, avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et chargé de gérer le ministère des Affaires culturelles, Moncef Boukthir, il a affirmé que les scènes du théâtre de Carthage et du théâtre de Hammamet, par exemple, n’étaient ouvertes qu’aux œuvres culturelles raffinées, selon un communiqué de la Présidence de la République.
Il a ajouté que beaucoup de gens de l’extérieur rêvaient de se produire sur ces scènes car ils les considéraient comme une reconnaissance de leur valeur artistique, voire une consécration de leurs carrières, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui dans les deux festivals mentionnés ou dans plusieurs autres festivals, selon la même source.
Saïed a souligné que l’élévation de la culture s’inscrit dans le cadre du mouvement de libération nationale que connaît la Tunisie aujourd’hui, car aucun État n’a d’avenir sans la contribution active de ses créateurs et intellectuels, qui n’ont d’autre souci que la création à partir d’une pensée libre et d’une conscience profonde de leur rôle dans le développement intellectuel de leurs sociétés.