Wall Street a définitivement tourné la page des craintes de récession aux États-Unis et ne regarde plus en arrière. Portée par des bénéfices solides et un engouement croissant pour l’intelligence artificielle, la bourse a enregistré des performances records au cours du premier semestre 2024.
Les actions ont terminé la séance de vendredi en légère baisse, clôturant ainsi la semaine, le mois et le premier semestre. Cependant, les gains depuis le début de l’année racontent une histoire de grande optimisme, avec des analystes qui prévoient encore davantage de records d’ici la fin de l’année.
Une dernière lecture des taux d’inflation, suivie de près, a ravivé vendredi les espoirs que l’apaisement des pressions sur les prix pourrait inciter la Réserve fédérale à réduire les taux d’intérêt dès septembre.
L’indice Standard & Poor’s 500 a baissé d’environ 0,4 % vendredi, mais il affiche une hausse de près de 15 % pour le premier semestre de 2024. Le Nasdaq Composite, axé sur la technologie, a perdu environ 0,7 %, mais a progressé de près de 19 % depuis le début de l’année. L’indice Dow Jones Industrial a diminué de 0,1 % vendredi, restant à la traîne par rapport aux indices plus technologiques avec un gain total de 4 %.
Le soutien majeur à cette ascension de Wall Street est venu des “Sept Merveilleux”. Nvidia, chouchou du secteur de l’intelligence artificielle, est l’exemple le plus frappant de ce succès en 2024, avec une augmentation de 150 % de ses actions cette année.
Malgré cette performance exceptionnelle des actions au premier semestre, les récentes fluctuations, notamment celles de Nvidia, ont suscité des inquiétudes quant à un éventuel recul pour le reste de l’année.
Parallèlement, alors que les élections américaines de novembre se profilent comme un risque majeur, les investisseurs ont noté la performance faible du président Joe Biden lors de son premier débat contre le candidat républicain présumé, Donald Trump.
Les promesses de réductions d’impôts et de restrictions commerciales de l’ancien président Trump devraient probablement stimuler les actions. Cependant, les actions du groupe Trump Media & Technology ont perdu 10 %.