Un médecin russe a récemment révélé que les personnes nées au printemps pourraient être plus susceptibles de développer des maladies auto-immunes, telles que la sclérose en plaques.
Selon les informations relayées par les médias russes, le docteur Alexandre Myasnikov suggère que le mois de naissance pourrait influencer la prédisposition à la sclérose en plaques, sur la base de données statistiques.
“Le nombre le plus faible de cas de sclérose en plaques est enregistré en septembre et octobre, tandis que les personnes nées en avril et mai sont les plus à risque. Pourquoi ? Il est possible que les femmes enceintes contractent une infection virale qui se transmet au fœtus. Cette infection pourrait se réactiver environ 15 ans après la naissance,” explique le docteur Myasnikov.
Le médecin russe ajoute que le manque de vitamine D et le faible ensoleillement pendant la grossesse peuvent également nuire à la santé des femmes enceintes. Les études montrent un lien entre les infections virales et le développement des maladies auto-immunes.
“Certaines infections virales spécifiques peuvent provoquer des transformations immunitaires menant à l’inflammation,” précise-t-il, notant que la cause exacte de ces maladies reste encore inconnue et n’a pas été entièrement étudiée.
Qu’est-ce qu’une Maladie Auto-immune ?
Les maladies auto-immunes résultent d’une hyperactivité du système immunitaire qui attaque par erreur les cellules et les tissus sains du corps. Normalement, le système immunitaire combat les virus, les bactéries et d’autres agents pathogènes, et sait faire la différence entre les cellules saines et les agents nuisibles. Cependant, dans le cas des maladies auto-immunes, ce mécanisme se dérègle et cible également les cellules saines.
Ces maladies peuvent affecter un organe spécifique, comme la thyroïde, ou des tissus spécifiques dans différentes parties du corps, comme les membranes basales des poumons et des reins. Par exemple, le diabète de type 1 attaque le pancréas.
Il existe de nombreux types de maladies auto-immunes, et chacune peut entraîner la destruction d’un ou plusieurs tissus corporels, perturber la croissance des organes ou altérer leur fonction physiologique.